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Un peu d’histoire sur l’église de Saint Victor :


Les moines de Saint Victor s’étaient déployés sur tout le pourtour méditerranéen et dépendaient de l’Abbaye Saint Victor de Marseille. Ils s’installèrent dans notre région au 11ème et 12ème siècle.
Au 18ème siècle le domaine de Saint Victor s’étendait de « la Maysou » à « la Baillo » au total sur 60ha. Il y a eu une première église bâtie par des moines au 12ème siècle, elle desservait la paroisse de Saint Victor de la Roussinaire (ce nom vient de la rosée et surtout de la rosée rouissante puisque l’on pratiquait le rouissage du chanvre dans la région)
Le propriétaire, la famille Potens, avait racheté le domaine à un monsieur de Saint Victor (non de famille) ruiné. La famille occupait en haut à droite vers l’autel le banc réservé aux seigneurs du fief. La nef mesurait 16 mètres avec 5 mètres de largeur, deux chapelles et un clocher de douze mètres de haut. L’église avait beaucoup souffert pendant la période révolutionnaire.
En 1877 un mécène installé à Buzet, le baron Arnaud d’André venait de faire construire le château de la Souque, l’école Saint Anne et décide de reconstruire cette église. Les André devaient leur fortune au « pastel »
La décision de détruire et reconstruire l’église est prise. Tous les corps de métiers furent engagés et c’est un architecte, cousin du baron d’André, sis à Toulouse, Monsieur d’Wells, qui fut chargé de la reconstruction.
 
Le 17 Juillet 1896, les plans sont validés avec le tampon de la préfecture. L’archevêque, Mgr. Fontenau donne son accord sur tout. De plus le baron s’engage à offrir cette église à la commune en toute gratuité. 
Cette construction aux lignes élancées de style néogothique sera réalisée avec célérité puisqu’elle est inaugurée le 25 Juillet 1897.
Les paroissiens expriment leur reconnaissance avec une plaque commémorative apposée sous la tribune.

Les 3 plus grosses cloches (appelées carillon) sont accordées sur les notes SOL, LA, SI et sont gravées comme toutes les cloches quand elles sont baptisées. Elles ont été fondues à la fonderie Drouot à Douai 

Le SOL : Je me nomme Adèle Marie Arnaud. J'ai eu pour parrain Arnaud Charles Marie Baron d'André et pour marraine Augustine Marguerite Adèle de Bracquemont née Desrousseaux. Année 1896. D'un poids de 562 kg c'est la plus lourde des trois.

Le LA : Je me nomme Marie Auguste. J'ai eu pour parrain Marie Louis Auguste Rouquès et pour marraine Louise Marie Joséphine de Bracquemont Baronne d'André. Année 1896. Son poids est de 457 Kg.

Le SI : Je me nomme Anne Marie Albert. J'ai eu pour parrain Albert Alban Marie Armand Baron de Falguière et pour marraine Anne Adèle Marie Suzanne d'André. Année 1896. Elle pèse 334 Kg.


La quatrième cloche plus petite est vraisemblablement une des 2 cloches de l'ancienne église, l'autre ayant servi à la fonte des 3 autres.
 
   Monsieur le Baron d’André demanda également que les cloches portent sur leurs flancs une effigie du Christ, de la Vierge et ses armoiries.

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